L’utilisation d’un outil numérique d’aide à la révision et à la correction à la fin du secondaire : effets sur la qualité de l’écriture
DOI :
https://doi.org/10.53967/cje-rce.v44i3.4809Résumé
Dans le cadre de la quasi-expérimentation faisant l’objet de cet article, nous avons voulu évaluer les effets de l’utilisation d’un outil numérique d’aide à la révision et à la correction sur la qualité de l’écriture. Trois-cent-quatre (n = 304) adolescents québécois issus d’écoles publiques francophones y ont participé, écrivant un premier texte à la main, puis un second selon l’une de ces modalités : 1) à la main ; 2) au traitement de texte (TT), sans correcticiel ; 3) au TT, avec correcticiel ; 4) au TT, avec correcticiel et formation à son utilisation. Les données, analysées de façon quantitative (ANOVA, tests t à mesures appariées), montrent que les utilisateurs du correcticiel font moins d’erreurs d’orthographe que leurs pairs, mais plus d’erreurs relatives au lexique. En revanche, les élèves n’utilisant que le TT réussissent moins bien. Ces résultats rappellent qu’apprendre l’écriture numérique est complexe, puis appellent à tenir compte de ses spécificités.
Mots-clés : écriture, numérique, traitement de texte, correcticiel, orthographe, syntaxe, grammaire du texte, évaluation
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