Extent and Consequences of Faculty Members’ Workload Creep in Three Canadian Faculties of Education

Résumé

La littérature soulève l’importance croissante des paramètres mercantiles dans l’administration des principales universités spécialisées dans la recherche; cette situation a entraîné une augmentation de la charge de travail des membres du corps professoral. Répondant à la question de recherche «Quelles sont les preuves et l’impact de la charge de travail sur les membres du corps professoral des facultés d’éducation au Canada?», cet article, ainsi que le projet de recherche qui en découle, tend à relever le manque de preuves tangibles pouvant étayer ce postulat. En effet, il faut savoir que la plupart des recherches sur la charge de travail du corps professoral de l’enseignement supérieur canadien sont de nature conceptuelle: non seulement, elle sont limitées sur le plan méthodologique, mais elles assimilent en outre des données provenant de plusieurs domaines disciplinaires. Cette recherche est néanmoins différente car elle se concentre sur les facultés de sciences éducatives de trois universités démographiquement comparables. À travers l’analyse d’entrevues qualitatives approfondies, cet article décrit les sources d’anxiété et de stress, ainsi que leur manifestation au moment de la retraite. L’augmentation de la charge de travail affecte les membres du corps professoral en termes de santé mentale, physique et de productivité. Elle met aussi en péril l’intégrité de la démarche académique et universitaire.

Mots-clés : charge de travail, enseignement supérieur, faculté, identité académique