Unlikely Allies: Hilda Neatby, Michel Foucault, and the Critique of Progressive Education
Résumé
Hilda Neatby, the author of So Little for the Mind, which stirred up a national debate about education in the 1950s, finds an unlikely ally in Michel Foucault. Both believe that progressive education, grounded in scientific pedagogy, is a means of domination rather than liberation. Both trace its roots to the 18th-century Age of Reason, which, according to Foucault, gave birth to the “disciplinary society” and, in Neatby’s view, destabilized the balance between faith and reason. Although they are philosophically far apart (Foucault, a Nietzschean; Neatby, a Christian), they have a startlingly similar appraisal of the progressive school.
Hilda Neatby, l’auteure de So Little for the Mind, qui a suscité un débat national au sujet de l’éducation dans les années cinquante, trouve un allié inattendu en la personne de Michel Foucault. Les deux croient que l’éducation progressive, fondée sur la pédagogie scientifique, est un moyen de domination plutôt que de libération. Ils la font tous les deux remonter au Siècle des lumières qui, selon Foucault, a donné naissance à la « société disciplinaire » et, selon Neatby, a rompu l’équilibre entre la foi et la raison. Bien que qu’ils soient de deux écoles de pensée fort éloignées (Foucault, un nietzschéen, et Neatby, une chrétienne), leur évaluation de l’éducation progressive est étrangement semblable.
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