THEORIZING GENDER IN CONTEMPORARY CANADIAN CITIZENSHIP: LESSONS FROM THE CBC’S GREATEST CANADIAN CONTEST
Abstract
In this article, I have used the 2004 Greatest Canadian contest as an example of media’s educational function. Contrary to mainstream discourse of gender‐neutral citizenship, this contest reiterates a notion of Canadian citizenship as masculinized, classed, and raced. Gramsci’s concepts of “hegemony,” “ideology”, and “common sense” and Arnot’s concept of gender and class “codes” anchor this analysis. Drawing on Canadian feminist and critical race scholarship, and contrasting feminist liberal and feminist postmodern perspectives, I have explored the complications of gender and democratic citizenship, and exposed the limitations of liberal democracy for realizing equity and social justice.
Key words: informal education, media, feminism, Antonio Gramsci
Se servant du concours « The Greatest Canadian » organisé par la chaîne anglophone de Radio Canada en 2004, l’auteure illustre dans son article la fonction pédagogique des médias. Contrairement au discours dominant sur la citoyenneté non sexiste, ce concours réitère la notion de citoyenneté canadienne au masculin avec distinction de classe et de race. Les concepts d’« hégémonie », d’« idéologie » et de « bon sens » de Gramsci et le concept de « codes » de genre et de classe d’Arnot servent d’assises à cette analyse. Puisant dans des recherches sur les femmes et les races au Canada et s’éloignant des points de vue libéraux et postmodernes féministes, l’auteure explore les complications liées au genre et à la citoyenneté démocratique et expose les limites de la démocratie libérale pour l’atteinte de l’équité et de la justice sociale.
Mots clés : éducation informelle, médias, féminisme, Antonio Gramsci
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