Detecting the Symptoms of Child Abuse: Classroom Complications

Abstract

Despite the fact that teachers are generally considered to be among those best situated to detect abuse symptoms in the classroom, little research has explored those aspects of teachers’ work that are problematic in identifying abuse indicators. This paper draws on data collected as part of a larger study of Ontario teachers. The study focused on the diffi- culties associated with detection and the initial decision to proceed with a report. The findings demonstrate that detection is profoundly affected by the main activity of class- rooms, that is, concerns about academic learning, and by teachers’ haphazard exposure to child abuse information. Complicating detection is a general preoccupation with main- taining discipline, the need to sustain close working ties with children and their families, and teachers’ concerns for the “whole child.”

En dépit du fait que les enseignants sont généralement considérés comme les mieux placés pour dépister les symptômes de mauvais traitements dont feraient l’objet leurs élèves, peu de chercheurs ont exploré les facettes du travail de l’enseignant qui nuisent à l’identification des signes de violence. Cet article repose sur des données colligées dans le cadre d’une vaste étude portant sur les enseignants de l’Ontario. Cette étude se penchait principalement sur les difficultés associées au dépistage des cas d’enfants maltraités ainsi qu’à la décision initiale de signaler ces cas. Les conclusions de l’étude démontrent que le dépistage est profondément affecté par la principale activité qui a lieu en classe, à savoir l’apprentissage, que l’on veut assurer, et par la mise en contact aléatoire de l’enseignant avec des informations ayant trait à la violence à l’égard des enfants. Autres facteurs qui compliquent le dépistage : la volonté de maintenir la discipline, le besoin d’établir des liens efficaces avec les enfants et leurs familles, et le souci de l’“enfant global” chez les enseignants.